Simple, écologique et économique
Forme architecturale qui allie esthétique, fonctionnalité et légèreté, le dôme géodésique est une structure en demi-sphère qui ne nécessite aucun pilier, laissant l’intérieur totalement disponible.
Lumineux et chaleureux, ces habitats légers sont des cocons de bien-être. Formateur à ce type d’habitat, Maxime Craipeau propose, avec une passion contagieuse, son manuel d’autoconstruction en 6 étapes pour ceux et celles qui voudraient se lancer dans cette aventure.
Maxime Craipeau vit dans un tiers-lieu associatif en Haute-Loire. Après avoir construit son propre habitat léger sous un dôme, il a décidé de partager son savoir-faire à travers des stages et des ateliers. Il inspire et forme des particuliers en les guidant pas à pas dans la réalisation d’un habitat durable, esthétique et en harmonie avec la nature.
Afin de mieux comprendre son projet et son livre Autoconstruire son dôme géodésique, nous lui avons posé quelques questions.
4 questions à Maxime Craipeau
1/ Qu’est-ce qui t’as donné envie de te lancer dans l’aventure de l’habitat léger et plus précisément du dôme géodésique ?
J’ai toujours vécu en collectif, que ce soit dans mon passé de militaire ou en lieu collectif par la suite. Un élément que je ne sous-estime pas, c’est de pouvoir, à tout moment, se poser dans un espace à soi. Être seul et pouvoir le rester, afin de mieux vivre le collectif ensuite, est de plus en plus complexe dans un monde ultra connecté où l’intimité est un luxe. L’habitat léger répond à ce besoin quand il est couplé à des communs. Le dôme géodésique, de par sa forme, répond à ce besoin d’autant plus qu’il invite à un appel au calme et à la méditation, une bulle déconnectée du reste du monde.
2/ Combien as-tu dépensé et combien de temps as-tu mis pour autoconstruire ton dôme ?
Mon habitat était le premier dôme que j’ai construit, il m’a coûté environ 10 000 euros pour 34m2, et sa construction a duré 1 an. Aujourd’hui, un dôme peut être construit en 1 mois et coûte entre 10 000 et 15 000 euros suivant le niveau de finition voulu et sa taille bien entendu. On réussit même à fabriquer un dôme en stage en deux semaines avec 7 participants qui n’ont aucune expérience de ce genre de chantier. J’ai réussi à réduire ce temps en récapitulant toutes les étapes de fabrication, en y inscrivant ma logique, mais aussi en trouvant des solutions adaptées aux auto constructeurs comme le liège projeté par exemple.
3/ Qu’est-ce qui t’as poussé à écrire un livre sur le sujet ? Que peut-on y trouver ?
Le but du livre était avant tout de pouvoir récapituler toutes les recherches sur le sujet et les proposer de manière condensée à mes stagiaires afin de leur rendre la tâche plus aisée. Mais, avec l’aide d’Ulmer, nous avons réussi à créer un véritable manuel de fabrication, qui se suffit à lui-même pour construire tout seul son habitat sans prérequis nécessaires, et sans stage. Je souhaite réellement démocratiser cet habitat et ce mode constructif, non seulement pour son côté écologique, mais aussi pour son côté simple et durable.
4/ Quels sont les trois principaux conseils que tu donnerais à quelqu’un qui souhaite autoconstruire son dôme géodésique mais qui ne sait pas par où commencer ?
Vous avez un projet d’habitat léger et vous souhaitez nous partager l’avancée de votre construction ou nous poser des questions ? N’hésitez pas à nous écrire !
Contact :
valentine@editions-ulmer.fr
Démontables, transportables et économes en matériaux, les dômes géodésiques font partie des habitats légers à faible impact environnemental. Lumineux et chaleureux, ils deviennent des cocons de bien-être, des abris de jardin ou des serres ; faciles à construire et peu coûteux, ils transforment notre rapport au logement et rendent ces projets accessibles au plus grand nombre.
Installé sur un rocher en Haute-Loire, Maxime Craipeau, formateur à ce type d’habitat, a construit son dôme géodésique sans fondation : 2 m3 de bois pour 30 m2 au sol et une somme totale de 10 000 €. Avec une passion contagieuse, il propose un manuel d’autoconstruction pour ceux et celles qui voudraient se lancer dans cette aventure.
Autoconstructeur devenu formateur, Maxime Craipeau vit dans un tiers-lieu associatif en Haute-Loire. Après avoir construit son propre habitat léger sous un dôme, il a décidé de partager son savoir-faire, ses astuces et ses erreurs à travers des stages et des ateliers. Il inspire et forme des particuliers en les guidant pas à pas dans la réalisation de leurs rêves d’un habitat durable, esthétique et en harmonie avec la nature.