Depuis le 1er janvier 2024, le tri des biodéchets est obligatoire pour les professionnels et les particuliers. Quand on parle de biodéchets, cela inclut les déchets verts, comme les feuilles mortes ou les brindilles, ainsi que les déchets alimentaires que sont les restes de nos repas ou encore les produits périmés et non consommés.
Si les biodéchets représentent encore un tiers des déchets non triés des Français, les trier présente pourtant de nombreux bénéfices comme la réduction du bilan carbone du secteur des déchets (grâce à la réduction du stockage et de la combustion), la production de biogaz pour un usage local ou le réseau de gaz naturel, ou encore la capacité de fournir aux agriculteurs ou gestionnaires d’espaces verts des engrais organiques qui améliorent la qualité des sols.
Afin de trier correctement nos biodéchets, il est donc urgent d’en savoir plus sur le compost que Martine Marras et Jason Lee Wong, dans leur micro-ferme en permaculture, expérimentent sous de nombreuses formes. Dans ce nouveau guide de la collection « Résiliences », le couple propose un retour d’expérience concret et nous donne une multitude de conseils pour se lancer dans la grande aventure du compostage.
Composter en tas, en bac, à chaud, en lombricompostage, en bokashi, avec des toilettes sèches ou encore grâce aux animaux sont autant de manières de (re)valoriser nos déchets, nourrir le sol et les êtres vivants qui y vivent, en somme d’initier un cercle vertueux et de se reconnecter au Vivant.
« Le compostage permet de réfléchir à des pratiques saines et responsables plus larges comme bien se nourrir, cultiver nos légumes, nourrir le sol en permanence, collaborer en équipe et dans le respect… »
Ce guide accessible à tous (même aux urbains) constitue donc un véritable outil pour tendre vers un mode de vie plus proche de la nature, conscient des enjeux de demain et qui rapproche de la résilience.
À PROPOS DES AUTEURS
Martine Marras est photographe et Jason Lee Wong, son compagnon, est réalisateur de films documentaires. Avec leurs deux filles, ils ont créé à la sortie du confinement une micro-ferme près de Fontainebleau, dans laquelle ils se rapprochent peu à peu de l’autonomie : éco-rénovation, machine à laver à pédales, fabrication de savons, potager en permaculture…
Ils ont également monté un gîte (où les toilettes sont sèches) et accueillent de nombreux woofeurs pour partager leur expérience. Vous pouvez suivre leurs aventures sur leur compte Instagram.
